Elle avait simplement payé un repas chaud pour deux enfants des rues — douze ans plus tard, une berline de luxe s’est arrêtée devant chez elle.
En ce mardi d’hiver 2011, le ciel avait la couleur du ciment humide. Le coup de feu du déjeuner venait de tomber au Diner de Marlene : les clients avaient déserté les banquettes, ne restaient plus que l’odeur de café réchauffé, le ronronnement du frigo et le cliquetis des cuillères qu’on rangeait. Derrière le comptoir, … Read more