« — C’est quoi cette robe de “paysanne” ? » m’a lancée ma sœur, me ridiculisant devant tout le monde. Ma réponse, un « cadeau » bien choisi, l’a vite fait disparaître…

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Imaginez un instant cette scène. Ma sœur Katia est une vraie passionnée de mode, toujours fine comme un fil, toujours impeccablement habillée. Moi, de mon côté, je suis une femme comme les autres. J’ai perdu un peu de poids par-ci, une ride est apparue par-là. C’est la vie, n’est-ce pas ?

Chaque fois qu’on se retrouvait, c’était pour moi un petit calvaire. Je pense qu’elle ne le faisait pas par méchanceté, mais avec ce qu’elle croyait être de bonnes intentions. Elle s’approchait, me passait au crible de la tête aux pieds avec son regard perçant, puis lançait :

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— Svietik, tu ne trouves pas que cette robe est un peu trop ajustée ? Ça fait… un peu trop vieillot.
— Svietik, une coupe différente t’irait mieux, celle-ci te vieillit de plusieurs années.
— Les filles, regardez la couleur de son rouge à lèvres ! Plus personne ne porte ça depuis une éternité !

Le tout avec un sourire doux et compatissant, comme si elle voulait vraiment m’aider. Mais à chaque “petit conseil”, mon moral s’effondrait un peu plus, au point que je n’avais même plus envie de me regarder dans le miroir pendant des jours.

Oui, c’était blessant ! Je n’étais déjà pas une star de magazine, et voilà que ma propre sœur n’arrêtait pas de me rappeler mes “imperfections”.

Au début, je prenais ça avec humour, je faisais des blagues ou je changeais de sujet. Mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est arrivé lors de l’anniversaire de notre mère.

Je m’étais préparée comme jamais : une robe neuve superbe, coiffure soignée, maquillage parfait… Je me sentais vraiment belle, presque royale.
On était tous réunis au restaurant : famille, invités, tout le monde élégant et joyeux. Et là, Katia s’approche, me regarde de la tête aux pieds, puis, suffisamment fort pour que tous entendent, elle balance :

— Svietik, c’est quoi cette robe ? On dirait celle que porte tante Choura au village. Tu aurais pu me demander, je t’aurais trouvé quelque chose de plus approprié.

À ce moment précis, j’ai cru que le sol allait s’ouvrir sous mes pieds. Elle venait de me ridiculiser en public ! Elle m’a craché ces mots au visage. Et vous pensez que j’avais encore envie de profiter de la fête ?

C’est là que tout a changé. J’en avais assez de me taire. Je me suis dit : “Maintenant, c’est à mon tour.” Et croyez-moi, je m’étais bien préparée !

Pas de scène, pas de cris. Juste une profonde inspiration, un sourire éclatant, et d’une voix claire, je l’ai interrompue :

— Katia ! — ai-je dit, avec un ton enjoué — Merci pour ta sollicitude ! Tu es vraiment douée pour dénicher les défauts chez les autres !

Elle a immédiatement cru que je la félicitais. Quelle naïveté !

— Puisque tu es si experte — ai-je continué en brandissant une jolie boîte que j’avais préparée —, je t’ai apporté un cadeau !

Tous les regards se sont tournés vers nous, curieux. Je lui ai tendu une boîte joliment emballée, ornée d’un ruban. Elle s’est empressée de l’ouvrir, s’attendant probablement à un parfum ou un produit de beauté.

Mais à l’intérieur se trouvait un certificat, imprimé sur un papier élégant. Un rendez-vous privé avec un psychologue réputé — intitulé “Comment renforcer son estime de soi sans rabaisser les autres”. Et bien sûr, j’ai lu le titre à voix haute, pour que tout le monde — même ceux dans la cuisine, et l’autobus qui passait dehors — entende !

— Voilà pour toi, ma sœur ! — ai-je ajouté, voyant son regard stupéfait — Je me suis dit que ça pourrait t’aider. Pour que tu sois sûre de toi, sans avoir besoin de rabaisser les autres. C’est exactement ce qu’il te faut !

Sa réaction était priceless ! D’abord la surprise, puis la prise de conscience, et enfin, ses joues sont devenues rouge tomate. Un silence est tombé, puis un oncle a éclaté de rire, suivi par toute l’assemblée. Toutes ses piques, toutes ses remarques cruelles sont sorties de nouveau ! Elle avait voulu m’humilier, mais c’est elle qui est devenue la risée.

En un instant, Katia a bredouillé quelque chose, attrapé son sac et filé hors de la salle…

Bien sûr, vous vous demandez si on s’est réconciliées. Évidemment. C’est ma sœur, après tout.

Depuis ce jour, imaginez : plus aucune remarque sur mon apparence. Quand on se voit, on parle simplement du temps. Et vous savez quoi ? C’est bien plus agréable.

Voilà mon histoire ! Merci d’être allé(e) jusqu’au bout ! Si ça vous a touché, laissez un “j’aime”, ça me ferait très plaisir. Et racontez-moi vos expériences : est-ce que ça vous est déjà arrivé ? Partagez avec une amie, ce serait parfait !

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