Un petit orphelin, assis dans l’église, prie ardemment pour que sa maman vienne le retrouver. Puis un jour, il entend ces mots : « Je viendrai te chercher. »

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Les enfants abandonnés par leurs parents vivent des émotions souvent indescriptibles. Alan, un garçonnet de six ans, faisait partie de ces enfants délaissés, rêvant chaque jour de revoir sa mère, sans jamais en avoir l’occasion.

Un jour, alors qu’il se trouvait à l’église, une rencontre inattendue bouleversa son existence. En larmes, il implorait Dieu d’envoyer sa maman, lui confiant combien sa vie serait différente si elle était à ses côtés.

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Au milieu de ses sanglots et de son dialogue intime avec Dieu, une voix inconnue se fit entendre derrière lui, lui proposant de l’emmener avec elle…

« Cher Jésus, on m’a toujours dit que tu entends tout, que tu exauces les prières. À l’orphelinat, on m’a appris à frapper à ta porte et à demander ce dont j’ai besoin. Moi, je veux juste ma maman. Peux-tu me l’envoyer, s’il te plaît ? »

« Alan, mon petit ! Je suis venue pour toi. Je viens te ramener chez toi. » Alan sanglotait, les mains jointes en prière, le regard fixé sur le crucifix. Ses yeux rouges trahissaient toute sa douleur, et ses joues humides portaient les marques de ses larmes.

« Ma nourrice m’a dit que tu répondais à toutes les prières. Alors pourquoi la mienne reste sans réponse ? »

Le vestibule de l’église résonnait des sanglots du garçon. Il était brisé, ne souhaitant pas retourner à l’orphelinat où les moqueries étaient son lot quotidien. Les autres enfants le rabrouaient sans cesse, lui répétant que sa mère ne reviendrait jamais, et qu’il n’avait qu’à patienter pour être adopté.

« Personne ne voudrait d’un bébé qui pleure comme toi », lui lançaient-ils cruellement. Ce jour-là, Alan pleura de toutes ses forces, réclamant une réponse à Dieu.

« Alan, chuuut ! » l’interrompit sa tutrice Nancy. « C’est un lieu sacré. Calme-toi, s’il te plaît. Les gens nous regardent. »

Tentant de maîtriser ses larmes, Alan garda les yeux rivés sur le crucifix. Puis, il aperçut une femme accompagnée d’un enfant pénétrer dans l’église. Submergé par l’émotion, il fondit de nouveau en larmes.

« Jésus, pourquoi ne réponds-tu pas à ma prière ? Je voudrais être avec ma maman, comme cette petite fille là-bas. Nourrice, pourquoi restes-tu silencieux ? Tu m’as dit que tu exauces toutes nos demandes, alors pourquoi pas la mienne ? »

Nancy lui offrit un sourire attendri face à son innocence.

Puis, soudainement, une voix féminine résonna derrière eux : « Ne pleure plus, mon trésor. Je suis là pour toi. Arrête tes larmes. »

Surpris, Alan et Nancy se retournèrent pour découvrir la femme qu’Alan avait remarquée plus tôt.

« Alan, mon chéri ! Je suis venue te chercher. Je veux te ramener chez toi », sanglota-t-elle.

« Qui êtes-vous ? Comment connaissez-vous le nom d’Alan ? » demanda Nancy, serrant le garçon contre elle.

« Je m’appelle Annette. Je suis la mère d’Alan. Je viens chaque jour ici pour m’assurer qu’il va bien. »

« Votre fils ? Avez-vous une preuve ? »

Annette sortit une photo où elle tenait un nouveau-né dans ses bras. « Il y a six ans, je l’ai laissé à la porte de l’orphelinat. »

« Incroyable… C’est exactement comme ça que j’ai trouvé Alan cette nuit-là, sous la pluie. J’avais entendu un bébé pleurer sur le pas de la porte. Pourquoi avez-vous abandonné votre enfant ? Comment une mère peut-elle agir ainsi ? »

En pleurs, Annette confia son histoire la plus douloureuse.

À 16 ans, elle était tombée enceinte accidentellement de son petit ami, qui l’avait ensuite abandonnée en partant dans un autre État, coupant tout contact. Ses parents lui avaient conseillé d’interrompre la grossesse, mais elle n’en avait pas eu le courage.

« Mes parents m’ont laissé un seul choix : abandonner mon bébé ou perdre leur soutien et l’héritage qui m’était destiné. Trop jeune et inexpérimentée pour être mère, j’ai confié mon nouveau-né à l’orphelinat et j’ai essayé d’avancer. »

Annette expliqua qu’elle avait ensuite terminé ses études, épousé un autre homme, et que la petite fille avec elle, Amy, était issue de ce mariage.

« J’ai tout fait pour bien faire, mais je n’ai jamais pu oublier mon fils. Je venais souvent ici, à l’église, pour le voir de loin. Mais après avoir entendu ses pleurs aujourd’hui, je n’ai pas pu me retenir plus longtemps. Je veux qu’il revienne vivre avec moi. »

Rapidement, Annette entreprit les démarches légales pour obtenir la garde d’Alan. Les tests ADN confirmèrent leur lien mère-fils avec une compatibilité de 99 %. Malgré leur réunion, le chemin fut difficile.

Les parents d’Annette la renièrent, la coupant de leur vie et de tout héritage. Pire encore, son mari la quitta, refusant de faire partie de cette nouvelle réalité.

« Je t’ai épousée en pensant que tu avais tourné la page sur ton passé. Mais maintenant, même ta famille te rejette. Je ne veux pas être le père d’un enfant qui n’est pas le mien. Je vais subvenir aux besoins de ma fille, mais notre mariage est terminé », lui lança Jason, déposant aussitôt une demande de divorce.

Annette et Jason divorceront peu après. Elle obtint la garde de sa fille et retrouva avec bonheur Alan.

« Ne viens plus jamais me demander de l’argent », furent les derniers mots de ses parents, mais elle s’en contenta. Sa vie était désormais pleine, même sans leur approbation ni leur fortune.

Elle partit à l’étranger avec ses deux enfants, trouva un emploi stable, et se concentra sur la construction d’un avenir heureux.

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